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Retour à la case départ

Retour à la case départ


Plateau de Monopoly


Combien de fois le Seigneur nous a entendus Lui dire : « 
Je n’ai pas ce qu’il faut… », « Je ne vais pas y arriver… », « Accorde-moi ce don… ». Pourtant, quelques temps plus tard, on a réussi à déplacer la montagne qui se dressait devant nous. Et là, tout à coup, on se rend compte qu’on avait déjà ce don qui semblait nous manquer. On avait déjà ce qu’il nous fallait et, le plus beau dans tout ça, on y est arrivé.

En regardant de près, on se rend bien compte que c’est un cycle qui a tendance à se répéter. Un peu comme une horloge qui nous affiche la même heure deux fois dans la même journée. Mais pourquoi repassons-nous si souvent par cette case départ, comme au Monopoly ?

Cette incertitude qui est propre à l’être humain a deux antidotes. La foi et la prière.

« La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » (Hébreux 11 :1)

La foi demande l’innocence et la naïveté d’un enfant en bas âge qui aime et obéit aveuglement  à ses parents. Il ne questionne pas ce que ses parents lui demandent de faire, mais il le fait tout simplement, par instinct et parce que c’est pour lui la bonne chose à faire. Il ne cherche pas à comprendre le pourquoi et le comment, mais il sait que tout va bien se passer. Essayons donc de redevenir des enfants en bas âge à la vue de l’adversité et ayons l’assurance divine de croire en notre Seigneur qui nous aime et veut que sa volonté s’accomplisse dans notre vie. Une des manières de se laisser plonger dans cette naïveté positive est de fermer ses yeux au réel, à l’impossible, et de les ouvrir au surnaturel et à la promesse. Le Seigneur a un plan pour nous et, pour qu’il se réalise, il faut y croire. Notre boussole au quotidien doit être la foi et non la vue. Lors du miracle de la multiplication des pains, les disciples se demandaient comment ils allaient donner à manger à cette foule nombreuse. On connait le fin mot de ce passage qui est en quelque sorte similaire à notre quotidien. Qu’on se le dise : l’épreuve ou toute chose semblable n’est pas là pour nous décourager, mais pour que nous voyions au-delà et grandissions dans la foi.

« C'est pourquoi je vous le dis: tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé. » (Marc 11 :24)

Dans ce passage de Marc, Jésus demanda à Philippe où acheter du pain, sachant bien que ce dernier lui exprimerait son doute sur la capacité à nourrir la foule nombreuse. Un peu plus loin, Jésus accomplit ce miracle si bien que les gens mangèrent à leur faim. Les disciples cherchaient où acheter du pain, alors que la solution était juste devant leurs yeux : Jésus.

Quand on ne se sait pas quoi faire, demandons à Jésus de nous montrer la voie. Dieu nous a créés à son image ; nous regorgeons de tellement de ressources et de dons. Nous le prions pour des choses que nous avons déjà en nous et dont nous ignorons parfois l’existence. Ces dons et ressources sont comme le pain et les poissons du miracle de Jésus. Si nous les lui apportons à travers la prière, Il va nous les révéler et les multiplier. D’où notre étonnement quand on développe de nouvelles aptitudes et qualités dans des situations qui nous semblaient insurmontables.

La prochaine fois que nous repassons par la case départ, ce ne doit pas être avec la même attitude que lors du premier passage. Mais plutôt avec plus de confiance et plus d’engouement à observer comment le Seigneur va nous transformer devant chaque situation pour que nous puissions gravir une marche de plus sur le chemin qui mène à la complétude de votre relation avec Lui.


JB

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Words for Queens
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Avec nos 5 sens

Avec nos 5 sens



En ce moment, je participe à un défi de lecture avec une communauté chrétienne en ligne. Le défi consiste à faire à haute voix la lecture du Nouveau Testament sur 30 jours. Je découvre et redécouvre des passages sous un nouvel angle. De plus, je cerne mieux le contexte de chaque livre. Et, à mesure que j'avance, je me sens rafraîchie par cette parole toujours vivante, vivifiante et riche de plusieurs sens.


Un passage de la première épître de Jean a particulièrement retenu mon attention. On aurait dit que c'était la première fois que je l'entendais au son de ma voix. Une sensation un peu difficile à exprimer... Ce n’est pourtant pas la première fois que je lis ce verset:


Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, - 1 jean 1:1 LSG


 Pour décrire cette sensation, imaginez que vous entendez les participes passés : entendu, vu, contemplé, et touché, résonner avec écho. Ça y est, les entendez-vous ? Il n’est pas nécessaire de se pencher sur la traduction de ces verbes dans le texte original, pour constater que quelques-uns des 5 sens sont mis en exergue dans cette interaction, qu’a eue l’apôtre Jean avec la Parole de vie. 


  L'effet miroir qu’a toujours la Parole - lorsque je suis disposée -, me pousse à considérer la contribution de mes 5 sens dans ma relation à Dieu. Pour ce faire, je me suis penchée sur la question, en examinant attentivement à quelle occasion et surtout dans quel environnement, mes sens interagissent, et se connectent facilement à la Parole de Vie (que je réduis ici à la présence et la bonté de notre Créateur.)  


Dans mon effort de chercher et trouver Dieu avec les 5 sens dont Il m’a gracieusement dotée, j'en arrive à 4 avenues, ou plus précisément 4 environnements dans lesquels mes sens (individuellement, en duo ou en trio) sont alertes. Pour ma part, cette quête n’invalide en aucun cas l’importance de marcher par l’Esprit et de vivre par la foi. Je dirai que chercher et trouver Dieu avec ses 5 sens est un préliminaire aux deux notions précédentes. Car, comme l’a si bien souligné Jean dans cette même épître « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » Vous l’aurez deviné, nos sens physiques occupent sans contredit une place importante dans notre marche avec Dieu.


1.      Dans la nature: formidable épouse et digne maman de trois précieux (at least in God's eyes), j'ai pour habitude, de m'évader dans la "nature" quand la parentalité et la vie de couple me sortent par le nez. En faisant très souvent des marches diurnes ou nocturnes dans le boisé non loin de chez moi, j'ai rapidement réalisé à quel point j'étais émerveillée à la vue du lever et du coucher de soleil; à l’écoute du chant des oiseaux; à la sensation de la fraîcheur du soir et du matin; et à toutes les odeurs qui viennent avec. Je me surprends à faire des parallèles tels que : si le soleil pointe à l'horizon chaque jour sans jamais faillir, alors son Créateur, qui est aussi le mien, est capable de me maintenir dans Ses voies et Sa volonté. 


2.      En silence: dans un état de méditation ou en silence volontaire, lorsque je réussis par Sa grâce à mettre en sourdine mon brouhaha intérieur, je parviens à cerner les mouvements de l'Esprit Saint en moi. Face à une décision ou à un choix, ma pratique du silence, m’a permis – dans le meilleur des cas - de m'aligner à la fréquence du Saint-Esprit. Et tout de suite, je retrouve la paix dont j’ai tant besoin quand tout s’agite autour de moi. De cette façon, mon ouïe s’aiguise. Il devient plus facile de différencier ma volonté de celle du Saint-Esprit.


3.      En compagnie des autres: « Exerce ton oreille à reconnaître la voix de Dieu, même dans les conversations les plus banales ! » m’a dit un jour quelqu’un. Depuis que j’ai reçu ce conseil, je fais cet effort conscient. Et bien que ce soit loin d'être facile pour moi (car, j’ai tendance à plus parler qu'à écouter), mes oreilles sont tendues au meilleur de leurs capacités, à chacune de mes conversations.  De cette façon, c’est bonjour l'écoute active, et au revoir les vains discours et les discussions pour lesquelles il faut absolument avoir raison...Il devient alors plus évident pour moi d’apprécier la sagesse infiniment variée du King à l’œuvre dans la vie des autres.


4.       La musique et autres formes d’art: il est une panoplie d'études qui démontrent la relation particulière que nos sens entretiennent avec l’art. En ce qui me concerne, je crois avoir un cerveau mélomane, c’est-à-dire beaucoup plus sensible à la musique (et pas seulement classique). Certaines sonorités, compositions et arrangements musicaux savent me transporter dans cette autre dimension. Dimension dans laquelle tout va bien parce que notre Créateur est. Que dire des paroles de certains chants d’adoration ? Ces paroles divinement inspirées ont la capacité d'exprimer avec exactitude les sentiments de mon cœur, et les besoins que dans mes faibles mots, je peine à formuler.


À vous les Queens, avez-vous décelé des environnements dans lesquels vos sens sont plus alertes à Sa Présence ? Si oui, vous conviendrez avec moi que chercher et trouver Dieu avec nos 5 sens, permet assurément de compter les bénédictions en nous et autour de nous, et ce même quand tout est sens dessus dessous !



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Anel Ekosso
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Pissenlits et compagnie : la fois où le King m’a donné une leçon de botanique

Pissenlits et compagnie : la fois où le King m’a donné une leçon de botanique


Petite fille couchée dans un champ de pissenlits

Cet été, à l’image de toute l’année d’ailleurs, a été assez particulier avec ses périodes de sécheresse caniculaire entrecoupées de mini-déluges. Par conséquent, la saison potagère n’a pas été très reluisante, vus les efforts investis.

Étrangement, ce qui aura le plus prospéré dans ma cour durant ces étranges épisodes climatiques, c’est la mauvaise herbe. Pissenlits et compagnie, ces indésirables résistants aux conditions les plus ardues, se sont solidement enracinés au cœur de la pelouse. Fatiguée de les regarder s’épanouir et me narguer, j’ai décidé d’acheter un outil pour les déraciner vite fait, bien fait. Par une de ces chaudes journées, je me suis ainsi armée de mon arrache-pissenlits, de mon chapeau, ainsi que de ma détermination, afin de mater cette rébellion.

Première étape, rapide familiarisation avec le fonctionnement de mon outil salvateur. Sa mission était de s’enfoncer dans la terre, entourer la racine de la plante et l’extirper délicatement du sol. L’objectif était de pouvoir sortir entièrement la racine, c’est-à-dire d’éviter de couper la partie superficielle de la plante en laissant la racine en terre. Après avoir compris la mécanique de mon projet, je me suis donc mise à la tâche avec une certaine allégresse, anticipant la pelouse immaculée qui en résulterait. Mais c’était sans compter les effets de la sécheresse mentionnée plus haut. En effet, la terre avait pas mal durci sous l’effet d’un soleil de plomb. La terre assoiffée était comme roc par endroits. J’arrivais effectivement à implanter mon outil autour de la racine, mais en tirant pour la déterrer, elle se brisait et demeurait en terre. Après quelques tentatives infructueuses, j’ai dû prendre une pause pour affiner ma stratégie.

Alors que je contemplais, la mine dépitée – et sur le point de jeter l’éponge – le champ de pissenlits devant moi, le King a décidé que c’était l’heure de ma leçon du jour. « Considère cette terre asséchée et durcie. Ne ressemble-t-elle pas à ton cœur/ta vie dans certains domaines? Des fois, il y pousse de la mauvaise herbe que j’aimerais bien retirer tout de suite. Ça m’attriste de voir ces semences indésirables envahir la belle pelouse de ton cœur et j’ai bien hâte d’y faire un grand ménage. Mais comme pour ta cour, la sécheresse de la terre devient un obstacle de taille dans mon œuvre de restauration. En effet, pour pouvoir enlever totalement la mauvaise plante, j’ai d’abord besoin d’arroser la terre. Cela peut sembler contre-productif, car en arrosant la terre, le pissenlit a tout autant d’occasions de s’épanouir que la bonne herbe. Mais pourtant, il me sera plus facile de travailler une terre arrosée, car elle sera plus malléable entre mes mains. Ainsi, tu peux avoir l’impression, au moment où je m’apprête à faire quelque chose de grandiose dans ta vie, que ton problème s’épanouit davantage. Il croît et prend de plus en plus d’espace, te donnant l’impression qu’il te fait mordre la poussière. C’est peut-être bien le cas, mais cela fait partie de ma stratégie. »

Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.

Matthieu 13 : 30

Queens, comme dans la parabole du bon grain et de l’ivraie, le King continue, dans certains cas, de laisser les deux pousser ensemble dans le but de ne les séparer qu’à maturité. Des fois, la fragilité du gazon pose quelques soucis; le King a alors besoin que la pelouse soit assez robuste pour pouvoir reconquérir la place que le pissenlit aura laissée vide après extraction. À d’autres moments, c’est le manque d’humidité du sol qui est problématique.

L’opération est assez délicate et tellement importante que le King permet à la mauvaise semence de gagner en confiance avant d’être annihilée. En effet, si l’état de la terre n’est pas optimal, en tirant sur la racine, la plante se casse. Seule la partie superficielle est alors enlevée et la racine demeurée en terre aura tôt fait de repousser gaillardement.

Dans nos vies, à quoi pourrait renvoyer cet état de sécheresse? Peut-être un manque de foi ou de persévérance, la méconnaissance des promesses du King, un moment de désobéissance à une instruction royale, une blessure non guérie, une mauvaise habitude qui tarde à être corrigée… Recevoir notre exaucement avec cette toile de fond n’apporterait qu’une joie éphémère. Opérer sur une terre desséchée serait pour nous comme de gagner le gros lot, se retrouver millionnaire du jour au lendemain, mais sans aucune éducation financière pour maintenir sa richesse. Ou encore, être guérie d’une maladie, mais garder de mauvaises habitudes de vie propices au retour du mal. Ou alors, rencontrer son futur conjoint, mais être tellement blessée par la vie qu’on se retrouve à saboter une relation très prometteuse.

Queens, le King a besoin de nous arroser avant d’opérer en nous. Nous baigner dans sa Parole qui corrige, édifie, transforme et vivifie. Nous inonder de sa présence pour que nous puissions grandir dans notre confiance en Lui. Comme l’argile entre les mains du potier, Il veut nous donner la forme appropriée pour jouir durablement des miracles qu’Il accomplira dans notre vie. En passant plus de temps avec lui, la terre fertile de notre cœur devient plus malléable entre ses mains, et la bonne semence qu’Il a déposée en nous est mieux disposée pour se répandre une fois qu’Il aura extirpé les indésirables. Alors, au temps parfait fixé par le King, notre délivrance se manifestera promptement, comme une évidence, juste au moment où les pissenlits croyaient avoir gagné la bataille.

Persévérons malgré les circonstances, chères Queens, et laissons-nous arroser chaque jour par les bontés de notre King.

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Fae
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[name=Words for Queens] [img=https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ9SGvqRr8toARsZussNLMqAJe_-ncTbbrRIVvQsJLTkIXDxx_JeBJDPJD65T1CxoIAfNZYlASM3_3gs7hYQ6qIaU2vWzNIe1m38qnXaPSNUlpSJ7lIHZRioqGwZ1UM3nSS8jEsosfrVAd/s113/wordsforqueens-logo-carre.jpg] [description=Grandes rêveuses, mais très pragmatiques, nous croyons qu’une vie pleinement vécue se doit de l’être en connexion permanente avec notre Créateur, dans un alignement aussi fidèle que possible avec ce pour quoi nous avons été créées, et en faisant la différence, de manière positive, autour de nous.] (facebook=https://www.facebook.com/wordsforqueens/) (instagram=https://www.instagram.com/wordsforqueens/) (pinterest=https://www.pinterest.com/words4queens/)